Histoire

Il s’agit d’un blason de type « français moderne » c’est-à-dire terminé pour sa partie inférieure par une accolade. L’accolade ne fut utilisée qu’à partir du XVème siècle pour remplacer le blason de forme triangulaire.

Il est de gueule (c’est-à-dire rouge) et d’azur (c’est-à-dire bleu). Son type est écartelé, donc divisé en quatre parties. Au canton dextre du chef figurent trois épis de blé, allusion évidente à la grande fertilité du terroir de Bondoufle. Ils sont accompagnés d’un motif coticé (c’est-à-dire chargé de traverses) gueules sur or. L’autre canton et les deux autres parties rappellent les écussons figurant dans le chœur de l’église aux emblèmes d’anciens seigneurs du lieu. Le nombre important de seigneurs s’étant partagé les terres de Bondoufle, ne permet pas toutefois d’attribuer chaque écusson à un seigneur particulier.

Au canton senestre du chef, il s’agit de trois losanges. A la partie dextre de la pointe, c’est la traditionnelle croix ancrée, l’un des multiples symboles de chrétienté. N’oublions pas que les terres de Bondoufle appartinrent pendant une longue période au monastère de Longpont.

A la partie senestre de la pointe, il s’agit enfin de trois herses, symbole des fortifications propres à la période médiévale. Losanges, croix et herses constituent les meubles de ce blason. Le nom semble d’origine celtique

Il est certain que dès le XIème siècle, Bondoufle était une paroisse puisqu’à cette époque, le seigneur s’en dessaisit en faveur du monastère de Longpont.

Les célestins de Paris possédaient quelques terres et bâtiments à Bondoufle, donnés par François de Montaigne, prêtre et secrétaire du Roi vers 1340.

C’est sous le règne de Charles VII qu’apparaît un seigneur principal (Suzerain) possesseur des Seigneuries de Bondoufle et d’Echarcon ; c’est le breton Yvon de Karmazet.

L’ancienneté du nom de Bondoufle ne permet pas de lui donner une origine certaine. Selon l’Abbé Lebeuf (histoire du diocèse de Paris – 1757) « la singularité de ce nom ne fournit aucune idée de sa liaison avec l’ancien langage des barbares venus en France ; cependant on ne peut recourir que là, vu qu’il est constant, qu’il ne peut venir de langue de romains…

Mais les chartes du onzième siècle portent Bumduflum, et depuis ce temps-là on a presque toujours dit ou écrit Bunduflum ou Bundufla au féminin ».

Dans le pouillé de Paris du XIIIème siècle (le pouillé est le tableau retraçant les bénéfices d’une abbaye), l’église de Bondoufle est toujours rattachée au monastère de Longpont. Elle est appelée de Bondofla.

Des origines plus contemporaines confirment l’origine franque du nom. Le plus ancien texte connu fait référence au nom du village, datant de l’an 615, l’orthographie Bonalpha, qui viendrait du nom d’homme germanique Bono et peut être du germain Alah : temple. Phonétiquement le passage du groupe Bonalpha à Bondoufle est acceptable.

Elle existe depuis une période fort reculée, puisque l’église Saint-Denis de Bondoufle fut donnée au Prieuré de Longpont en 1086.

Elle a subi au cours des siècles des destructions et seule la base du clocher, tour carrée longtemps recouverte par le lierre, est vraiment d’origine.

A en juger par le style de la voûte et du chœur, décorés par trois écussons des anciens seigneurs, la partie principale reconstruite date d’environ 1435.

En 1570, le Seigneur de Fleury-Mérogis, pour se débarrasser de l’église, alors édifiée dans la cour de son château, engage ses vassaux à retourner « comme jadis » à la paroisse de Bondoufle.

Celle-ci adopte alors le Patron du Seigneur et eut dès lors une fête distincte de celles de tout le diocèse. La fête patronale est la Saint-Fiacre (Fiacre de Berthevin). La maison Presbytériale n’existe plus depuis la révolution.

De 1990 à 1993 : restauration de l’église.

De son mariage avec Adèle Foucher, Victor Hugo a eu 5 enfants : Léopold, Léopoldine, Charles, François-Victor et Adèle.

En 1843, sa fille chérie Léopoldine et son gendre Charles Vacquerie se noient accidentellement à Villequier. Il écrit :

« Elle avait dix ans et moi trente

J’étais pour elle l’univers,

Oh ! Comme les herbes sont odorantes

Sous les arbres profonds et verts… »

En 1846, son fils Charles âgé de 19 ans, contracte la typhoïde, le 21 Août. Il passe sa convalescence à Vert le Grand, où Hugo va le voir à plusieurs reprises. Il emprunte probablement, à partir de la route royale n°7, le chemin de grande communication n°31 au Bouchet, en passant par Courcouronnes. C’est là qu’il découvre Bondoufle et son église. Sous le charme, la vue du lierre énorme enserrant l’église de Bondoufle lui a inspiré les vers publiés après sa mort dans « Toute la lyre ».

La population est restée stable pendant de longues années.

Les dénombrements de l’élection de Paris en 1730 et celui de 1745 donnent 33 feux (environ 130 habitants).

En 1760 : 148 habitants suivant le dictionnaire universel. Pendant la révolution commence une grande mutation entre les fermes dont le nombre s’est réduit pour faire suite à de nombreuses petites exploitations.

En 2021 : la ville dépasse officiellement les 10 000 habitants.

En 2024, la ville compte 10 969 habitants.

Pierre Ingrain : 1791

Pierre Josse : 1791 – 1792

Charles Boucheny : 1792 – 1795

Pierre Ingrain : 1795 – 1815

Jean-Charles Josse : 1815 – 1833

Louis Josse : 1833 – 1837

Michel Marcille : 1837 – 1848

Désiré Fourel : 1848 – 1852

Françoise-Marie Fleury : 1852 – 1865

Michel Ernest Marcille : 1865 – 1871

Louis Caunard : 1871 – 1876

Françoise-Emile Fleury : 1876 – 1878

Gustave Madiot : 1878 – 1884

Louis Robin : 1884 – 1888

Etienne Letellier : 1888 – 1901

Pierre Marcille : 1091 – 1912

Edmond Boucher : 1912 – 1919

Henri Poisson : 1919 – 1921

Pierre Marcille : 1921 – 1948

Désir Prévost : 1948 – 1952

Victore Legendre : 1952 – 1953

Henry Marcille : 1953 – 2000

Jean Hartz : depuis 2000

Film de la ville

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