Calendrier de collectes

L’objectif est d’harmoniser le niveau de service sur tout le territoire, en réorganisant et en mutualisant les collectes des déchets. Il s’agit de :

• Réduire l’impact environnemental des déchets ;
• Simplifier les modalités de collecte des déchets ;
• Maîtriser au mieux l’évolution des dépenses de gestion des déchets.

Pour cela, Grand Paris Sud s’appuie sur de nouveaux marchés de collecte, en remplacement des prestations qui s’effectuaient jusqu’en 2021 au travers de 17 contrats différents.

Ces évolutions vont ainsi permettre de maîtriser la hausse des dépenses de collecte et de diminuer l’empreinte environnementale grâce à la réduction du bruit et des émissions de CO2, car la distance parcourue par les camions de collecte diminue de 126 000 km / an à partir de 2023.

La communauté d’agglomération Grand Paris Sud est compétente en matière de collecte des déchets ménagers et assimilés.

Sur les 21 communes du territoire listées ci-après, la collecte des déchets est assurée par la communauté d’agglomération Grand Paris Sud et le traitement relève de deux syndicats :

• Le SIREDOM (15 communes en Essonne) : Bondoufle, Corbeil-Essonnes, Etiolles, Evry-Courcouronnes, Grigny, Le Coudray-Montceaux, Lisses, Morsang-sur-Seine, Ris-Orangis, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Pierre-du-Perray, Saintry-sur-Seine, Soisy-sur-Seine, Tigery, Villabé ;
• Le SMTIOM LOMBRIC (6 communes en Seine-et-Marne) : Cesson, Lieusaint, Nandy, Réau, Savigny-le-Temple, Vert-Saint-Denis.

Les changements des modalités de collectés prévus en 2023 concernent ainsi les 21 communes précitées.

Pour les communes de Moissy-Cramayel et de Combs-la-Ville, l’exercice de la compétence est assuré directement par le SIVOM de la Vallée de l’Yerres et des Sénarts, les changements de collecte ne concernent pas ces 2 communes.

Les jours et les horaires des collectes des déchets de Grand Paris Sud changent le 1^er janvier 2023.

Les collectes sont organisées à l’échelle de l’ensemble du territoire de Grand Paris Sud et non plus à l’échelle communale : les nouveaux itinéraires sont optimisés et mutualisés entre certaines communes pour réduire les distances parcourues et l’utilisation des camions.

Afin de gagner en efficacité, certaines collectes sont décalées à l’après-midi. Les bennes sont ainsi utilisées à la fois le matin et l’après-midi, sur différentes communes.

De la même façon, certains jours de collecte sont modifiés afin d’optimiser les circuits entre les communes. Les plannings ont été rééquilibrés sur la semaine et permettent de lisser les moyens matériels et humains nécessaires aux collectes, et ainsi d’en réduire le coût.

L’objectif de Grand Paris Sud est de maintenir le meilleur niveau de service à un coût optimisé. Le choix a été fait de baisser la fréquence des collectes plutôt que d’autres volets de la gestion des déchets pour impacter le moins possible la qualité du service.

Cette réduction des fréquences peut donc être perçue comme une baisse de service. Cependant, l’intégralité des déchets continuera d’être collectée par l’Agglomération. Les changements apportés n’induiront donc pas de baisse du niveau de service.

Cette évolution du service répond également à un constat qu’une part importante des habitants sort déjà son bac d’ordures ménagères 1 fois par semaine ou bien le sort à moitié plein.

Par ailleurs, les nouvelles modalités de collecte contribuent à améliorer la qualité du cadre de vie : moins de bruit lié à la circulation des camions, qui baissera de 126 000 km / an (moins de pollution), amélioration du tri des déchets…

Jusqu’à présent, il n’existait pas de règles visant à uniformiser les couleurs des poubelles. Chaque collectivité compétente en matière de gestion des déchets pouvait choisir librement les couleurs des poubelles pour son territoire pour les différents types de collecte. Des prescriptions nationales existent désormais.

Les différentes couleurs des poubelles déployées sur Grand Paris Sud sont celles qui avaient été définies historiquement par les anciennes collectivités ou syndicats.

Au fur et mesure du remplacement du parc de bacs, Grand Paris Sud va harmoniser les couleurs des poubelles sur l’ensemble de son territoire, selon les nouvelles prescriptions nationales :

• Ordures ménagères : cuve et couvercle gris foncé
• Emballages et papiers : cuve grise foncé et couvercle jaune
• Déchets verts : cuve et couvercle marron

En habitat collectif, il y a plus de personnes et plus de déchets. Généralement, les locaux à poubelles sont sous-dimensionnés par rapport au nombre de résidents et à la quantité de déchets produite en moyenne par personne. Ces locaux sont de ce fait inadaptés au stockage des bacs dans des conditions sanitaires satisfaisantes, d’où la nécessité d’adapter le nombre de collectes à ce type d’habitat.

Plusieurs communes du territoire de Grand Paris Sud pratiquent déjà certaines des modalités de collecte qui vont être généralisées.

• Pour les emballages et papiers :
  • Toutes les communes dont les déchets sont traités par le SIREDOM bénéficient déjà de la possibilité de trier tous les emballages et les papiers. Cette disposition sera désormais possible également à partir du 1^er janvier 2023 pour les communes qui relèvent du SMITOM LOMBRIC. Cette extension des consignes de tri permet de simplifier le geste de tri et ainsi d’augmenter la qualité du tri sur le territoire.

• Pour les ordures ménagères :
  • La collecte une fois par semaine des logements pavillonnaires et collectifs est déjà appliquée dans plusieurs communes du territoire, notamment à Tigery, Morsang-sur-Seine et Saintry-sur-Seine. Cette fréquence hebdomadaire n’induit pas de nuisance pour les habitants (stockages, odeurs). Les retours soulignent en revanche une satisfaction de la réduction des nuisances sonores liés à la baisse de fréquence.

• Pour les encombrants :
  • La collecte sur rendez-vous des encombrants est déjà en place sur 8 communes de l’agglomération : Evry-Courcouronnes, Bondoufle, Lisses, Villabé, Ris Orangis, Saint Pierre du Perray, Tigery et Morsang sur Seine. Ce mode de collecte permet de mieux sensibiliser les habitants aux consignes de tri et de les inciter à se rendre en déchèteries pour améliorer le taux de valorisation des déchets. La collecte sur rendez-vous s’avère aussi plus flexible et adaptée aux besoins ponctuels des habitants. Une réduction des dépôts sauvages a également été constatée, au-delà d’une période de 3 mois après la mise en œuvre du changement.

• Pour les déchets verts :
  • La collecte des déchets végétaux s’effectue exclusivement en bacs (+ 5 fagots) depuis de nombreuses années sur les communes de Cesson, Savigny-le-Temple, Réau, Vert-Saint-Denis, Nandy et Lieusaint ;
  • Sur les communes d’Evry-Courcouronnes, Ris Orangis, Lisses, Villabé et Bondoufle, déjà plus de 85% des habitants ont fait le choix d’avoir un bac de déchets verts à la place des sacs ;
  • Les retours des habitants sont positifs, en soulignant la réduction de l’encombrement des trottoirs et qu’il est possible de mettre dans un bac de 360L l’équivalent de 10 sacs jusqu’à présent autorisés par collecte.

• Pour les emballages et les papiers :
  • tous les emballages (pots, barquettes, films, emballages plastique et métal) et tous les papiers pourront être mis dans la poubelle avec un couvercle jaune ;
• Pour les ordures ménagères :
  • les pavillons et les petits immeubles seront collectés une fois par semaine, en cohérence avec la généralisation de l’extension des consignes de tri pour les emballages et les papiers. Cela tient également compte du fait qu’une grande partie des poubelles n’est que partiellement remplie quand elle est collectée. Il s’agit de réduire les coûts de collecte en incitant les usagers à mieux trier ;
  • Les grands immeubles et les entreprises n’auront pas de changement en raison du manque de capacité de stockage dans les locaux à poubelles ;
• Pour les objets encombrants, dont la collecte est assurée uniquement auprès des particuliers :
  • les pavillons et les petits immeubles seront collectés sur rendez-vous (six fois par an maximum) au lieu d’une collecte calendaire. Cela donne au service plus de flexibilité et permet une sensibilisation aux consignes de tri et à l’usage des déchèteries et des recycleries ;
  • Les grands immeubles conserveront une collecte calendaire qui sera harmonisée sur l’ensemble du territoire.

Les fréquences, jours et modalités de collecte seront indiqués sur le calendrier de collecte de votre commune.

Oui. Les collectes des déchets verts et du verre vont évoluer à partir de 2024 afin de garantir la maîtrise financière du service et d’optimiser la valorisation des déchets :

• Pour les déchets verts : la collecte des déchets verts va être généralisée en bacs, en remplacement des sacs, afin de réduire l’impact environnemental et financier des sacs, mais également pour garder les trottoirs plus propres et pour limiter les accidents pour les ripeurs ;
• Pour le verre : la collecte va être généralisée en apport volontaire au sein de bornes situées sur l’espace public, afin d’obtenir une meilleure qualité du verre collecté. En effet, dans le cas d’une collecte en porte-à-porte, le verre est compacté dans les camions et les fragments trop petits sont ensuite mal triés et mal valorisés. Cela entraîne un surcoût et un impact environnemental supplémentaire, car ce verre doit être repris et transporté pour être incinéré ou enfoui.

A compter de janvier 2023, Grand Paris Sud va simplifier le tri pour l’ensemble des habitants et des communes. Mieux on trie, plus on réduit le volume de sa poubelle d’ordures ménagères et plus on peut recycler !

Pour les communes situées en Essonne, relevant ainsi du SIREDOM pour le traitement des déchets, les consignes de tri resteront inchangées.

Tous les emballages (pots, barquettes, films, emballage plastique et métal) et tous les papiers seront à mettre dans le bac avec un couvercle jaune.

Pour les communes situées en Seine-et-Marne, relevant ainsi du SMITOM LOMBRIC pour le traitement des déchets, à partir de janvier 2023, de nouvelles consignes de tri seront mises en place pour faciliter le tri.

Tous les emballages (pots, barquettes, films, emballage plastique et métal) et tous les papiers pourront désormais être mis dans le bac avec un couvercle jaune.

Pour améliorer la qualité du tri et mieux valoriser les encombrants collectés, l’Agglomération va faire évoluer les modalités de collecte :

• pour les pavillons et petits collectifs, la collecte sur rendez-vous 6 fois par an maximum est généralisée. Cela apporte au service plus de flexibilité et permet une sensibilisation aux consignes de tri et à l’usage des déchèteries et des recycleries, une amélioration du tri et une valorisation optimale des encombrants collectés. Cela permet également de réduire les dépôts de déchets non conformes, les problèmes de sécurité publique, de salubrité, avec un impact environnemental minoré.
• pour les grands collectifs, une harmonisation des fréquences de collecte est prévue. Elle sera indiquée sur votre calendrier (consultez votre calendrier de collecte pour vérifier les modifications), disponible dès novembre sur le site internet dechets.grandparissud.fr ainsi que dans votre boite aux lettres début décembre 2022.

Le service des encombrants sur rendez-vous s’adresse exclusivement aux particuliers. Il ne s’adresse ni aux professionnels, ni aux administrations, ni aux associations, pour lesquels les services de déchèteries sont accessibles.

Il faut prendre rendez-vous en ligne ou par téléphone afin de permettre l’enlèvement des objets encombrants.

Vous pouvez prendre rendez-vous en contactant le numéro intégré dans votre calendrier de collecte, ou en ligne, directement sur le site internet dechets.grandparissud.fr.

Informations pratiques :

• la présence physique n’est pas obligatoire lors de la collecte ;
• le délai de prise de rendez-vous est de 15 jours maximum ;
• un numéro d’enlèvement vous sera fourni lors de la prise de rendez-vous et devra être apposé sur vos encombrants ;
• le volume d’encombrants à présenter est de 0,5 m³ minimum et 3 m³ maximum ;
• il faut présenter les objets démontés pour la collecte.

Les encombrants doivent être déposés la veille au soir du jour du rendez-vous sur le trottoir, devant votre lieu d’habitation. Pour les habitations difficiles d’accès, les voies piétonnes ou étroites (qui ne permettent pas aux véhicules de ramassage de manœuvrer), le lieu de dépôt sera sur la voie accessible la plus proche, correspondant au lieu habituel de présentation des poubelles en vue de leur collecte.

Si votre bac est cassé (cuve, roue ou couvercle), vous pouvez faire une demande de réparation via le formulaire de demande en ligne disponible sur le site Internet dechets.grandparissud.fr.

Un technicien viendra faire un diagnostic de votre bac et effectuera le changement des roues ou du couvercle. Lorsque la cuve est cassée, que le bac est trop ancien ou que la réparation n’est pas possible, un bac neuf vous sera fourni en remplacement.

Si vous constatez à l’usage que votre bac est trop petit ou trop grand, vous pouvez effectuer une demande via le formulaire en ligne. Un technicien vous contactera et définira avec vous le volume de bac qui vous convient le mieux, puis programmera la livraison chez vous.

Les bacs ne sont pas facturés aux habitants. Ils sont achetés par la collectivité et financés par la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères.

Voici quelques exemples de prix pour des bacs d’ordures ménagères, achetés en grande quantité par Grand Paris Sud :

• bac 240 litres (2 roues) correspondant à une famille de 4 à 5 personnes : 30 € TTC ;
• bac 660 litres (4 roues) pour les collectifs = 100 € TTC.

Premièrement, je vérifie si j’ai sorti mon bac le bon jour de collecte en me référant à mon calendrier de collecte ou en consultant le site internet dechets.grandparissud.fr. Si nécessaire, je contacte gratuitement le service déchets par téléphone, au 0 800 97 91 91, ou par courriel, à services.urbains@grandparissud.fr.

Retrouvez sur votre calendrier de collecte ou sur le site Internet dechets.grandparissud.fr les dates et les horaires de passage pour identifier quel bac est à sortir quel jour.

Vous vous êtes trompé de jour ? Pensez à présenter votre bac lors du prochain passage de nos agents (en respectant le jour de collecte des déchets indiqué sur votre calendrier).

Vous pouvez aussi vous rendre dans l’une des déchetteries du territoire ou sur un point d’apport volontaire, si nécessaire, pour certains déchets.

Si vous êtes un particulier, le nettoiement est à votre charge. Sinon, il est du ressort de votre bailleur, du syndic de copropriété ou de la régie immobilière qui gère votre immeuble.

L’évolution des fréquences de collecte des OMR ne va pas générer d’odeurs supplémentaires.

Quelques astuces sont toutefois à connaitre pour limiter les risques de fortes odeurs :

• Quelles que soient les conditions climatiques, les ordures ménagères doivent être emballées en sac hermétiquement fermé avant d’être déposé dans votre bac.
• Le bac dispose d’un couvercle. Grand Paris Sud vous recommande de le maintenir fermé en attendant la collecte pour éviter la remontée des mauvaises odeurs.
• Nous vous conseillons de laver régulièrement le bac mis à votre disposition par Grand Paris Sud pour le maintenir en bon état de propreté.
• Le stockage de votre poubelle à l’abris du soleil permettra de limiter la fermentation de vos déchets et ainsi la formation des odeurs : vous pouvez ainsi les stocker dans votre garage ou bien sous un abri

Si vous suivez ces consignes, votre bac ne devrait pas dégager de mauvaises odeurs, même en période de forte chaleur.

Pour obtenir des renseignements concernant l’évolution des modalités de collecte des déchets, vous pouvez consulter le site internet de l’Agglomération dechets.grandparissud.fr et/ou contacter le service relation aux usagers, par téléphone au 0 800 97 91 91, ou bien par courriel, à services.urbains@grandparissud.fr.

En complément de la hausse des coûts, la production de déchets ménagers et assimilés a augmenté de 5 % entre 2019 et 2021. Et les études menées sur le territoire ont démontré que 75 % des déchets présents dans la poubelle d’ordures ménagères pourraient être triés ou évités.

Face à ces constats et pour limiter l’augmentation de ces coûts, les solutions sont connues. Il s’agit de mettre en œuvre la réduction de la production de déchets à la source et l’amélioration de la qualité du tri.

Il est nécessaire que l’ensemble des usagers du territoire (habitants, collectivités, entreprises…) s’impliquent dans cet effort d’amélioration de la gestion des déchets. En effet, ce sont les moyens les plus efficaces pour maîtriser l’impact financier, ainsi que l’impact sur l’environnement et le cadre de vie sur l’ensemble du territoire de Grand Paris Sud.

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

La prévention des déchets regroupe l’ensemble des actions et gestes qui permettent de réduire la quantité de déchets produite et de diminuer leur nocivité.

Voici quelques gestes simples, que chacun d’entre nous peut faire pour réduire son volume de déchets :

Pour accompagner les habitants, collectivités et professionnels dans cette démarche globale, l’Agglomération a décidé de renforcer son intervention et ses actions en faveur de la réduction et du tri des déchets en élaborant en 2022 un Programme Local de Prévention des Déchets et de l’Energie (PLPDE).

Le Programme Local de Prévention des Déchets et de l’Energie, le PLPDE, définit les actions stratégiques à mettre en place à partir de 2023 pour atteindre des objectifs quantitatifs (réduction du volume des déchets) et qualitatifs (réduction de la toxicité des déchets dangereux).

L’objectif global de réduction des déchets du PLPDE a été fixé à 15 % de baisse à l’horizon 2028. Pour atteindre cet objectif, le dispositif s’appuie sur plusieurs axes :

• la réparation et le réemploi ;
• le tri à la source des biodéchets ;
• la lutte contre le gaspillage ;
• l’exemplarité de l’action publique au sein de ses bâtiments publics pour y réduire la production de déchets : recyclage, tri des biodéchets, réemploi en interne, politique d’achat.

Le tri des déchets à Grand Paris Sud peut encore nettement être amélioré.

Une analyse du contenu des déchets collectés dans le bac d’ordures ménagères résiduelles a démontré que près de 75% des déchets n’ont rien à y faire et auraient pu être triés.

Par ailleurs, à compter du 1^er janvier 2023, les consignes de la poubelle jaune vont être simplifiées et harmonisées à l’échelle de l’ensemble du territoire de Grand Paris Sud : tous les emballages (pots, barquettes, films, emballage plastique et métal) et tous les papiers pourront désormais être mis dans le bac avec un couvercle jaune.

Voici nos astuces pour que votre geste de tri de la poubelle jaune soit efficace et éviter les 3 principales erreurs que l’on rencontre aujourd’hui :

Tous les emballages en plastique, le carton, le métal et les papiers sont à déposer dans la borne ou la poubelle :

→ En vrac… c’est-à-dire sans les regrouper dans un sac !

→ Sans les emboiter les uns dans les autres…. La boite de conserve dans la boite vide de céréales est à proscrire car une fois dans le camion, les déchets sont compactés et la chaine de tri semi-automatisée ne sera pas en mesure de les séparer et de les identifier par matériaux…

→ Bien vides …Il faut bien vider les emballages de leur contenu mais contrairement aux idées reçues ce n’est pas la peine de les nettoyer.

Déjouez les pièges : Cintres, brosses à dent, jouets… Ils sont bels et bien en plastique mais ce ne sont pas des emballages … direction la poubelle d’ordures ménagères.

En bref, si on jette nos emballages et papiers regroupés dans un sac ou emboités les uns dans les autres ou mal vidés de leur contenu … votre geste de tri sera gâché et les déchets ne seront pas recyclés et partirons à l’incinération…

Un guide du tri est disponible sur le site internet dechets.grandparissud.fr et regroupe toutes les pratiques pour bien trier ses déchets. En complément, l’application « Guide du tri » créée par l’éco-organisme Citeo permet à chacun de savoir où jeter chaque déchet en fonction du lieu où l’on se situe.

En dehors des déchets collectés dans les déchèteries, les déchets ménagers et assimilés produits par les habitants des 21 communes du territoire gérées par Grand Paris Sud représentent en moyenne chaque année 408kg par habitant.

La réduction de l’impact environnemental des déchets passe par plusieurs axes :

• En priorité : éviter la production de déchets en adoptant une démarche zéro déchets qui s’articule autour de 5 principes :
  1. Refuser les produits à usage unique et tout ce qui n’est pas revalorisable dont on n’a pas besoin : échantillons, serviettes en papier, pailles en plastique, gobelets jetables…
  2. Réduire notre consommation, en n’achetant que les quantités nécessaires et en évitant le gaspillage (suremballage, nourriture…)
  3. Réutiliser nos produits, en privilégiant les objets réutilisables et en favorisant le réemploi : location, emprunt, achat d’occasion, réparation, dons
  4. Composter les matières organiques pour réduire le volume de ses déchets et favoriser un retour à la terre
  5. Recycler les objets et matières revalorisables, lorsque les solutions précédentes ne peuvent pas être mises en place

• Appliquer les bons gestes de tri pour l’ensemble des flux :
  • Toutes les bonnes pratiques sont dans le guide du tri disponible sur dechets.grandparissud.fr

• Optimiser les modalités de collecte des déchets, au travers des circuits de collecte, de la fréquence de collecte, de la motorisation des camions de collecte
  • Les changements de collecte prévus à compter du 1^er janvier 2023 vont permettre de réduire le nombre de kilomètres parcourus : sur un total de près de 960 000 km par an, près de 126 000 km vont être évités par an
  • Aujourd’hui, une partie des camions de collecte des ordures ménagères qui sillonnent les rues de Grand Paris Sud fonctionne déjà avec un biocarburant local issu du colza recyclé, produit en Essonne et en Seine-et-Marne. Ce carburant permet une réduction de 60% des émissions de CO2 et de 80% des émissions de particules fines par rapport au diesel. En 2023, près de 2/3 des camions de collecte du territoire utiliseront ces biocarburants

• Favoriser au maximum la revalorisation des matières collectées, en limitant le recours à l’incinération et à l’enfouissement :
  • Plus les déchets sont triés et bien triés, plus il est possible de les recycler :
    • Les papiers, cartons et briques alimentaires sont recyclées en pâte à papier, qui est ensuite réutilisée pour fabriquer de nouveau emballages cartons et feuilles de papier
    • Les emballages en plastique et métalliques sont triés par matière puis fondus pour être réutilisés afin de fabriquer de nouveaux objets
  • Les déchets ménagers résiduels qui n’ont pas été triés sont incinérés :
    • Les déchets incinérés sont brûlés à haute température. Une partie de cette chaleur est récupérée pour alimenter un réseau de chaleur ou bien pour produire de l’électricité. Les déchets en brûlant produisent des résidus qui ont résisté à l’incinération, appelés des mâchefers : la partie métallique est récupérée pour être recyclée mais le reste est ensuite transféré dans des centres spécialisés : ils sont ensuite soit réutilisés dans les sous-couches des routes, soit stockés dans des installations de stockage pour déchets dangereux

Les restes alimentaires et les épluchures, dits les biodéchets, peuvent être compostés afin de les valoriser localement et de réduire le volume de ma poubelle. Vous pouvez également intégrer dans votre composteurs les déchets verts issus du jardin (tonte, feuilles mortes, tailles…)

Pour cela, les habitants situés en pavillonnaire peuvent obtenir un composteur individuel en contactant le numéro vert (gratuit) de l’agglomération : 0 800 97 91 91. Le composteur sera remis à l’issue de la participation à un atelier compost permettant de sensibiliser les usagers aux différentes pratiques du compostage.

Grand Paris Sud accompagne également des porteurs de projets qui souhaitent s’engager pour mettre en place une plateforme de compostage partagé, permettant ainsi aux habitants des logements collectifs de bénéficier de cette possibilité de valorisation des biodéchets. Pour cela, nous vous invitons à contacter l’agglomération au numéro vert ci-dessus ou à l’adresse prevention@grandparissud.fr.

Les objets encombrants sont des équipements usagés de la maison. Ce sont tous les objets volumineux provenant exclusivement d’usages domestiques qui, par leur nature, leur poids et leurs dimensions, peuvent difficilement entrer dans un coffre de voiture classique (type berline).

Ils font l’objet d’une collecte spécifique sur l’ensemble du territoire de Grand Paris Sud. Une fois collectés, les encombrants sont évacués vers des filières de traitement et de valorisation.

Cette collecte est complémentaire au dépôt des déchets en déchèteries.

NB : Attention, les appareils électriques et électronique usagés (ex : réfrigérateur, lave-vaisselle, ordinateur, sèche-cheveux…), les miroirs/fenêtres, ainsi que les pots de peintures et autres déchets dangereux ne sont pas acceptés à la collecte des encombrants. Ce sont des déchets dits « dangereux » qui ne peuvent pas être collectés dans un seul camion en mélange avec les encombrants.

Ils doivent faire l’objet d’un tri à part par les habitants au regard de leur caractère dangereux et en vue d’un recyclage bien spécifique.

Ces déchets doivent être apportés directement en déchèterie.

Retrouvez la liste complète des objets encombrants acceptés et interdits à la collecte des encombrants sur le guide du tri.

Actuellement, les objets encombrants collectés en porte-à-porte font l’objet d’un tri et d’une valorisation différente selon leurs provenances :

• pour les communes situées en Seine-et-Marne, les objets encombrants font l’objet d’une valorisation énergétique à hauteur de 87 % et d’une valorisation matière (recyclage ou récupération, notamment) de 1 %. Les 12 % restants sont enfouis ;
• pour les communes situées en Essonne, les objets encombrants font l’objet d’une valorisation énergétique à hauteur de 51 %, la valorisation matière représente 35 % et les 14 % restants sont enfouis.

Cette situation n’est plus tenable et doit évoluer rapidement. En effet, la mauvaise qualité du tri sur les communes de Grand Paris Sud, quel que soit le département, renchérit chaque année le coût du traitement des déchets enfouis ou incinérés.

A noter : le tri et la valorisation des objets encombrants déposés en déchèteries sont supérieurs à une collecte en porte-à-porte. En effet, dans les déchèteries, tous les objets sont triés par matière, ce qui permet un meilleur taux de recyclage.

Le service public de prévention et de gestion des déchets est financé par la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) et une redevance spéciale, appliquée aux entreprises et administrations.

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, la TEOM, est un impôt local, basé sur le foncier bâti.

Elle est perçue avec la taxe foncière et est payée uniquement par les propriétaires, qui peuvent la répercuter dans les charges de leurs locataires. Son montant varie en fonction de la valeur du logement (ou du local, pour les professionnels), sans être lié à la quantité de déchets produits.

Il s’agit de la principale ressource pour financer le service public de prévention et de gestion des déchets.

La TEOM sert à couvrir, en partie, les dépenses de la collectivité liées à la gestion des déchets ménagers du territoire : actions de prévention, distributions de bacs, distribution de sacs de déchets verts, installations de bornes d’apport volontaire, collecte des déchets, fonctionnement des déchèteries… Et tout le traitement des déchets, c’est-à-dire le tri et le recyclage des emballages, le compostage, l’incinération et l’enfouissement.

En 2021, les dépenses liées à la gestion des déchets se sont élevées à près de 50 millions d’euros, ce qui représente environ 160 € par habitant.

Les dépenses intègrent tout le cycle des déchets.

L’optimisation de la collecte des déchets permet de contribuer à une meilleure maîtrise financière du service, mais pas de réduire la fiscalité associée. Elle offre en revanche la possibilité d’en limiter la hausse.

Plusieurs paramètres entraînent une hausse des coûts, dont les principaux sont :

• la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), fixée par l’Etat et appliquée sur les activités de traitement par incinération et enfouissement ;
• la hausse des matières premières (énergie, carburants, acier, plastique…) ;
• l’évolution des technologies de traitement des déchets, afin de mieux valoriser les déchets et de répondre aux obligations réglementaires ;
• l’augmentation de la production de déchets par les habitants.

La gestion des déchets fait face à des augmentations conséquentes des dépenses, liées notamment aux taxes nationales sur l’incinération et l’enfouissement, ainsi qu’à l’évolution du coût des prestations (matières premières, carburants…).

La hausse principale des coûts est liée à la taxe nationale sur le traitement des déchets (TGAP), qui a été instaurée en 2019 et va fortement augmenter jusqu’en 2025.

Le surcoût global de cette taxe nationale sur le service public des déchets est évalué à 2,6 millions d’euros en 2022. A l’horizon 2025, cette taxe devrait avoisiner les 3,7 millions d’euros.

La nouvelle organisation de la collecte des déchets fait partie des leviers activés par la communauté d’agglomération pour minimiser cette hausse de la facture déchets dès 2023.